Le CFE propose des sessions de formation qui couvrent un large spectre de problématiques du travail social et médico-social.
Ces formations peuvent être dispensées dans les locaux du CFE ou en intra-muros.
Le calendrier et les modules de formation peuvent être adaptés aux besoins des professionnels sur demande. Les formateurs du CFE sont à la disposition des institutions pour une aide à la construction d’une formation spécifique en lien avec les évolutions tant législatives qu’environnementales.
La formation continue « Créer et instaurer une intermédiation éducative et sociale auprès de publics fragiles » a pour ambition, dans une logique d’aller-vers, de renouer le dialogue avec les publics concernés, de les réinscrire dans des dispositifs de droits communs, ou encore de les réconcilier avec les institutions.
Contexte :
Les codes du quartier et le recours au religieux sont devenus des références pour un grand nombre de jeunes, même pour ceux qui se tiennent à distance de ces réseaux. Des pères et des mères de famille se sentent humiliés et dévalorisés ; la culpabilité d’être pauvre empiète largement leur quotidien et met en jeu leur autorité. Ce sentiment de honte les inscrit parfois dans une posture de non recours. Leurs enfants intériorisent fréquemment ce sentiment et en viennent à chercher des voies légales ou illégales pour échapper au déclassement.
Les difficultés socio-économiques ont des répercussions gravissimes sur leur construction psychologique et sociale. L’intériorisation de la honte et de la culpabilité peut se traduire par exemple par la conviction d’une injustice organisée par les services de l'État ou des collectivités. Cette certitude est particulièrement ravageuse pendant l’adolescence. Les acteurs des « bataillons de la prévention » sont des maillons essentiels pour poser un cadre aux adolescents happés par ces mécanismes.
1) Identifier les éléments de ruptures éducatives et sociales, en tenant compte des processus de désinstitutionalisation, des nouvelles catégories sociologiques, des codes du quartier (mœurs de quartier, culture de rue, réputation ) afin de proposer de nouvelles stratégies d’accompagnement éducatif et social
2) Apprendre à mener une enquête terrain auprès des parties prenantes, en s’appuyant sur les outils des sciences sociales (grille d’observation, guide d’entretien, recueil de données institutionnelles, etc.)
3) Savoir créer une relation avec la personne en situation de non-demande ou de non-recours, en investissant les lieux de vie de ces publics
4) Reconnaitre, anticiper et gérer les conduites agressives, addictives ou suicidaires (en en identifiant les signaux et les procédures à suivre à partir de l’évaluation du degré d’urgence de la situation)
5) Construire des dispositifs de socialisation alternatifs, en organisant un « apprentissage de la vie en collectivité »
6) Analyser ses pratiques par des retours d’expériences
7) Mettre en place et exploiter des outils de veille pour se tenir informer des évolutions du droit, des recherches et des dispositifs socio éducatifs existants
Professionnels de l’accompagnement éducatif, social, médico-social.
La formation est accessible aux personnes en situation de handicap
3 ans d’expérience dans les métiers de l'éducation, du social ou du médico-social
-Roger Ferreri, psychiatre, ancien étudiant de la faculté de médecine la Pitié Salpêtrière et titulaire du diplôme d’études spéciales de psychiatrie.
-Amar Henni, docteur en anthropologie, directeur du CFE, ayant une formation d’éducateur spécialisé.
-Sylvain Lazarus, professeur émérite d’anthropologie à l’Université Paris 8.
-Brice Le Gall, sociologue, responsable de l’observatoire du travail et des inégalités.
A la date du 31/12/2023
Durée de la formation : 60 heures
Rythme : deux jours par semaine - Groupe de 15 personnes.
Prochaines sessions : mars 2024
Date limite d'inscription : 1er mars 2024.
Modalités d’inscription : CV et entretien
Lieu : CFE ou en intra.
Tarifs : 980 euros TTC
Contact : a.henni@cfe.social
L’autisme fait toujours énigme, il ne cesse d’interroger. Encore objet de nombre d’hypothèses, il nourrit les projections les plus diverses, déclenche passions et polémiques et pose de fait une immense question, d’une extrême complexité : « la transmission de l’humain ».
Les diverses institutions en charge d’accueillir des enfants présentant des troubles de type autistique sont confrontées de manière permanente au plus vif de cette question.
Pourquoi, sitôt dans la vie, dès leur ouverture aux autres, certains enfants construisent-ils un rempart contre le monde ?
La formation se propose de reprendre cette question des pathologies autistiques en s’appuyant sur la pratique de chacun dans ce qu’elle offre à la fois de répétitif et de surprenant.
Priorité donnée aux professionnels accompagnant au quotidien des enfants, des adolescents et des adultes avec autisme.
Roger Ferreri, psychiatre, ancien étudiant de la faculté de médecine la Pitié Salpêtrière et titulaire du diplôme d’études spéciales de psychiatrie.
14 heures réparties sur deux jours.
Groupe de 10-12 personnes.
Prochaines sessions : nous contacter
Lieu : CFE ou en intra.
Tarif : 600 €
Dans un contexte où le regard porté sur le handicap s’est profondément modifié, une circulaire récente rappelle le droit à la vie affective, intime et sexuelle des publics accueillis au sein des établissements et services médico-sociaux. Qu’en est-il aujourd’hui de la mise en œuvre de ce droit et de quoi parle-t-on ?
La réflexion s’est réduite jusque dans les années 2000 à la question du respect de l’intimité de la personne accueillie (chambre où l’on entrait sans frapper, intimité exposée lors de la toilette, « corps objet » exposé au regard des soignants, etc.). S’il est un domaine où tabous et représentations obèrent le débat et la réflexion, c’est bien celui de l’accès à la sexualité des personnes handicapées. Le corps, appréhendé comme lieu d’inquiétude et de souffrance, reste rarement envisagé comme un lieu de plaisir. La sexualité des personnes handicapées est globalement niée. Tout juste est-il toléré une vie affective, des manifestations de tendresse, des câlins… L’émergence dans le débat public de nouvelles problématiques telles que l’assistance sexuelle ou l’accompagnement érotique sont cependant en train de transformer l’appréhension de ces problématiques sans que des réponses satisfaisantes aient pour autant été apportées.
Professionnels de l’accompagnement, professionnels du soin des établissements et services sanitaires et médico-sociaux.
Dominique Naels, assistante sociale de formation, formatrice au CFE.
14 heures réparties sur deux jours.
Prochaines sessions : nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 600 €
Depuis 1975, année de la loi d'orientation en faveur des personnes handicapées, plusieurs évolutions législatives ont soutenu la question de l’inclusion des personnes en situation de handicap, dans toutes ses dimensions (scolaire, professionnelle, participation à la vie citoyenne).
Si l’inclusion scolaire avec notamment la mise en place des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) s’est développée, les professionnels du périscolaire et de la petite enfance sont peu ou pas formés à l’accompagnement de ces enfants à besoins particuliers. Les enjeux de l’inclusion nécessitent que tous les acteurs d’une collectivité soient à même d’accueillir la ou les différences, de les comprendre, et d’y apporter une réponse adaptée. Cette formation vise à transmettre les connaissances fondamentales sur le handicap. Elle doit permettre de le repérer, le comprendre et adapter son comportement professionnel.
ATSEM, animateurs de centres de loisirs périscolaires, personnels d’encadrement de restauration scolaire, accompagnants de soutien scolaire et/ou d’études, éducateurs sportifs, professionnels de la petite enfance (assistantes maternelles, éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires puéricultrices…)
Dominique Naels, DEASS, Formatrice au CFE.
18 heures réparties sur 3 jours dont une journée sur les lieux de pratique des participants quand cela est possible (le formateur est membre de l’équipe et accompagne in situ les professionnels)
Prochaines sessions :
organisation en fonction de la demande. Une session est prévue en septembre, une en octobre, une en novembre incluant un mercredi pour les interventions en CLSH.
Tarif : 900 €
Le dispositif de la protection de l’enfance a été réformé par quatre lois successives dont récemment la loi du 7 février 2022 dite « loi Taquet » qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance. Elle prévoit un certain nombre de mesures dont la légalisation de l’AEMO renforcée, le développement de la médiation familiale en assistance éducative, l’encadrement du placement hôtelier ou encore la refonte du droit applicable aux jeunes majeurs sont des axes importants.
- Les évolutions de l’enfance en danger.
- Les derniers développements au sujet des informations préoccupantes (IP).
- La place nouvelle de l’avocat et de l’administrateur ad hoc dans la procédure d'assistance éducative.
- La réforme de l’action éducative en milieu ouvert.
- L’interdiction du placement hôtelier.
- Les nouvelles formes d’accompagnement : la personne de confiance, le parrain et le mentor.
- Les aides jeunes majeurs : vers le droit au contrat jeunes majeurs.
Tout public
Christophe Daadouch, docteur en droit, formateur dans les institutions sociales et médico-sociales. Agnès Cizeau, DEES, ancienne directrice départementale de la protection de l’enfance.
14 heures réparties sur deux jours
Prochaines sessions : nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 600 €
Aujourd’hui, internet et les réseaux sociaux font partie intégrante de l’existence des individus dans laquelle sphère privée et sphère professionnelle ne sont plus cloisonnées. Ils se mêlent à nos métiers, à la scolarité des jeunes, et participent directement à la construction de l’individu en façonnant ses opinions, ses représentations, ses pratiques. Les enfants et les jeunes adultes en particulier peuvent ainsi développer des formes de cyberdépendance, être exposés durablement aux « fake-news », faire l’objet de cyberharcèlement ou encore être enrôlés dans des groupes de type sectaire.
La formation proposée par le CFE vise à identifier et prévenir les risques psychosociaux liés aux usages intensifs d’internet et des réseaux sociaux. Elle permettra de poser les bonnes questions, d’adopter les bons réflexes et de proposer des solutions adaptées aux problématiques du public et des familles accompagnées.
Professionnels de la prévention spécialisée, assistants de services sociaux en milieu scolaire, mission locale, travailleurs sociaux en centre d’hébergement, en maison d’enfants à caractère social, dans des foyers de l’enfance, etc.
Milissa Dehil, chargée de communication digitale, spécialisée sur les métiers du numérique.
7 heures réparties sur 1 jour
Prochaine session : nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 300 €
Qui aurait pu se douter de l’ampleur des bouleversements provoqués par le développement d’internet en à peine trois décennies ? Nos façons de communiquer, d’échanger, de produire, de transmettre les informations, etc. sont en effet directement impactées par les transformations numériques. Dans le champ du travail social, en particulier, la généralisation de certains outils et la dématérialisation croissante des services publics redéfinissent en profondeur la relation à la personne accompagnée. Elles posent aussi la question de « l’illectronisme » d’une partie de la population et celle non moins impérative de l’accès aux droits pour l’ensemble des usagers.
Cette formation interroge les usages et les processus d’appropriation des technologies numériques. Elle s’accompagne d’une réflexion éthique et déontologique sur les effets de leur utilisation dans le champ du travail social et propose plusieurs pistes pour se familiariser avec les différents projets de médiation numérique.
Travailleurs sociaux, agents de la fonction publique.
Baptiste Chaboteau, formateur, DEES, DEFM, analyseur de pratiques professionnelles.
7 heures réparties en 1 jour
Prochaines sessions : nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 300 €
Un nombre croissant d’enfants, d’adolescents et de jeunes majeurs ne perçoivent plus les acteurs des communautés éducatives et sociales comme des références légitimes capables de leur offrir des repères sur le plan moral et symbolique. Les rapports intergénérationnels sont devenus plus conflictuels. Alors que les anciennes générations et les travailleurs sociaux parvenaient à valoriser certaines conduites, à incarner certains modèles de réussite ou encore à inventer des formes originales de médiations, tout indique une transformation sinon un effritement des anciens modes d’encadrement des jeunes issus des fractions précaires des classes populaires.
Cette formation propose de nouvelles grilles d’analyses pour appréhender les phénomènes dits de radicalisation. Appuyée sur des références théoriques et des études de cas pratiques, elle interroge à la fois les discours, les perceptions, les préjugés sur la « criminalité », tout en offrant des pistes concrètes pour « aller vers » les publics en difficultés. Elle permet ainsi de réinvestir la dimension relationnelle à la base de tout accompagnement social et éducatif.
Formation ouverte à tout public
Amar Henni, éducateur spécialisé, anthropologue, chargé de mission lutte contre la pauvreté.
14 heures réparties sur 2 jours
Prochaines sessions : Nous contacter
Lieu : CFE ou intra
Tarif : 600 €
La banalisation précoce des pratiques déviantes et délinquantes à travers, par exemple, la multiplication des rixes et des émeutes urbaines, mais aussi l’attrait pour le « business » illégal ou certaines formes de radicalisation religieuse sont des indices parmi d’autres d’un monde populaire aujourd’hui en crise. Cette crise se comprend notamment au regard de l’emprise croissante de la « culture de rue » et plus particulièrement des « codes du quartier » qui façonnent aujourd’hui l’horizon de nombreux jeunes évoluant sur ces territoires.
Cette formation vise à fournir des outils théoriques et pratiques pour tenter d’endiguer les violences urbaines, les rixes. En s’appuyant sur une description fine des codes du quartier et des catégories de pensées mobilisées par les jeunesses populaires, elle défend aussi une démarche « d’aller vers » qui recherche et provoque la rencontre avec les publics éloignés ou en rupture.
Formation ouverte à tout public.
Amar Henni, éducateur spécialisé, anthropologue, chargé de mission lutte contre la pauvreté. Sylvain Lazarus, professeur émérite d’anthropologie à l’Université Paris 8.
14 heures réparties sur 2 jours
Prochaine session : nous contacter
Lieu : CFE ou en intra.
Tarif : 600 €
Cette formation propose des outils théoriques et pratiques pour comprendre et prévenir ce que l’on nomme aujourd’hui le « décrochage scolaire ». Après avoir brossé les grandes transformations qui ont affecté le système scolaire au cours des 50 dernières années, cet enseignement revient sur les principales théories qui permettent d’expliquer les chances inégales de réussite scolaire selon son groupe social d’origine. Cette formation, qui fait une place particulière aux travaux contemporains consacrés aux scolarités improbables, mobilise les acquis de la sociologie de la famille et de la culture pour expliquer les transformations qui affectent les classes populaires aujourd’hui dans leur rapport à l’école. En guise de dernière partie, les formateurs se proposent de mettre en relation ces résultats avec les travaux contemporains sur la délinquance juvénile pour distinguer les différentes trajectoires des décrocheurs scolaires. Sans céder au fatalisme ni à la démagogie, la réflexion collective que cette formation entend susciter souhaite déboucher sur des pistes concrètes pour tenter d’endiguer ces phénomènes.
Éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, assistants sociaux, éducateurs de jeunes enfants.
Thibault Cizeau, sociologue et coordinateur pédagogique au CFE.
Brice Le Gall, sociologue, responsable de l’observatoire du travail et des inégalités.
14 heures réparties sur 2 jours
Prochaines sessions : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra.
Tarif : 600 €
La réglementation concernant les étrangers connaît depuis des décennies des réformes importantes tous les trois ou quatre ans, tantôt sur le droit au séjour, tantôt sur l’asile, tantôt sur l’accès au travail… La tâche des personnes qui, dans l’exercice de leur activité professionnelle, sont amenées à informer de leurs droits les étrangers en France est de ce fait bien difficile. Les travailleurs sociaux, les agents administratifs non spécialisés sur ces questions, renoncent ainsi à guider les personnes et préfèrent les adresser à des permanences associatives, souvent saturées, ou à des avocat·es, dont les services ne sont pas gratuits etc.
Le travail de conseil ou d’assistance des étrangers dans leurs démarches nécessite une formation solide de juriste, ou une pratique intensive, avec des remises à niveau fréquentes. En revanche, il est possible à celles et ceux qui souhaitent informer au mieux les personnes des possibilités qui s’offrent à elles, les empêcher de commettre des erreurs et les orienter de façon pertinente, d’acquérir en quelques sessions de formation les connaissances de base et les réflexes appropriés. Comprendre les motifs d’exil, variables dans le temps et selon les régions du monde, et connaître les représentations des personnes étrangères sur leur pays d’arrivée, sont également des atouts majeurs pour un accompagnement de qualité.
Agent·es des institutions publiques, des collectivités locales, professionnel·les du travail social, du secteur sanitaire et social, salarié·es des structures associatives et syndicales.
Violaine Carrère est anthropologue et juriste. Membre du Groupe d’information et de soutien des immigré·es depuis 1993, elle intervient régulièrement dans des formations initiales de travailleurs sociaux et des formations professionnelles pour divers publics.
- Les migrations aujourd’hui : quelques rappels historiques, quelques éléments statistiques.
- Les motifs d’exil, les parcours – évolutions sociologiques et psychosociologiques.
- Caractéristiques et grandes étapes des politiques migratoires en France.
- Les principales sources du droit concernant les personnes étrangères (conventions internationales, droit européen…).
- Les sujets de débat sur l’immigration en France : réflexion sur les notions d’intégration, de capacité d’accueil, etc.
- Les différents titres de séjour, leur durée, les différents motifs de délivrance.
- Conditions et démarches pour l’obtention de ces titres de séjour.
- Quelles démarches pour bénéficier de l’un des régimes de protection internationale ?
- Quels obstacles à cette demande, et quels moyens pour les contourner ou les résoudre ?
- Les droits du demandeur d’asile pendant l’instruction de sa demande.
- Européens, ressortissants d’États tiers résidant en Europe, résidant en France ou hors de France : quels droits à travailler en France ?
- Les autorisations de travail : critères, démarches à entreprendre, recours en cas de refus.
- intro : les droits des étrangers en situation irrégulière.
- Généralités sur l’admission exceptionnelle au séjour.
- Les divers motifs permettant de bénéficier de ce dispositif.
- Procédure : constitution du dossier, dépôt de ce dossier.
14 heures de tronc commun, puis des sessions de 7 heures pour chacun des sujets choisis.
À noter que la participation à la session tronc commun est un préalable nécessaire pour l’inscription à l’une ou plusieurs des sessions thématiques.
Prochaine session : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 600 € pour le tronc commun
300 € pour la session thématique au choix
900 € pour les 3 jours de formation
La médiation familiale émerge en France dans les années 80 dans un contexte sociétal marqué par une progression des divorces, des séparations et l'arrivée de nouveaux modèles familiaux. Elle s’institutionnalise progressivement à travers le droit, notamment par l’instauration de cadres juridiques relatifs à l'autorité parentale, au divorce, ou encore, plus récemment, dans le dispositif de protection de l'enfance prévu par la loi du 07 février 2022.
Cette reconnaissance de la fonction de médiation familiale interroge de fait nos conceptions de la famille et nos représentations des relations dans le cadre intrafamilial. Aujourd’hui, face à des formes de conflictualité parentale qui nuisent, par exemple, au travail éducatif, la médiation familiale apporte des réponses, s'appuie sur des principes et dispose d'outils pour soutenir le rétablissement de la communication, apaiser la conflictualité et favoriser la sortie du conflit.
Cette formation propose une sensibilisation à ces questions afin de mieux appréhender l'orientation et l’accompagnement des parents vers ce type de médiation.
Professionnels œuvrant au contact des familles : travailleurs sociaux, enseignants, soignants
Yacout Hamidi El Groua, médiatrice familiale, titulaire du TISF et du DEASS, enquêtrice sociale assermentée à la Cour d’Appel de Paris.
7 heures réparties sur 1 jour
Prochaine session : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 300 €
La diversité et la complexité des missions remplies par les structures du secteur sanitaire, social et médico-social imposent aujourd’hui un accompagnement et un suivi de haute qualité des stagiaires. Longtemps négligée, la formation des tuteurs est devenue un levier essentiel pour réussir cet accompagnement, favoriser la transmission d’une culture professionnelle et pérenniser les compétences stratégiques au sein des organisations. La fonction tutorale ne s’improvise plus. Outre qu’elle impose de veiller à la qualité du service rendu à des usagers souvent vulnérables, elle implique tour à tour de savoir aider, accompagner, conseiller, éclairer, guider, coordonner tout en favorisant chez l’apprenant une prise de responsabilité progressive et adaptée à ses capacités.
Notre formation au tutorat a pour vocation de répondre à ces enjeux en situant le ou la référent·e dans une position de coordination et d’orchestration. Tout en favorisant la transmission de compétences professionnelles aux stagiaires, elle souhaite aussi permettre à chacun d’engager une réflexion approfondie sur sa position, son rôle, ses missions, ses obligations.
Cette formation s’articule autour de 3 modules, dissociables, de 40 h. Les modules 1 et 2 sont consacrés respectivement aux fondamentaux et aux approfondissements nécessaires à la formation du tuteur de proximité. Un troisième module concerne plus spécifiquement les compétences managériales des tuteurs référents. Il s’adresse en priorité aux titulaires d’un diplôme d’encadrement de type CAFERUIS. Chaque module est organisé autour des trois fonctions du tuteur : l’organisation du parcours, la co-construction des savoirs, la supervision du parcours de formation.
Cette formation est labellisée UNIFAF depuis le 14 janvier 2008 sous le numéro TR16-06
Contenu du module 1 (40 heures en 6 jours) :
Ce module 1 s’adresse à tous les professionnels chargés de l'accompagnement des salariés en formation, obligatoire dans le cadre du contrat de professionnalisation. Il pose les fondamentaux de la fonction tutorale.
Contenu du module 2 (40 heures en 6 jours) :
Ce module 2 est optionnel. Il vise à renforcer la posture professionnelle du tuteur, à approfondir la réflexion sur la relation pédagogique et les outils d’évaluation des stagiaires, ainsi qu’à formaliser l’approche par compétence au regard des référentiels de formation.
Contenu du module 3 (référent de site qualifiant) (40 heures en 6 jours)
Ce module 3 est optionnel. Il vise à approfondir la réflexion sur la fonction de site qualifiant de l’établissement et les enjeux de la coordination du tutorat au sein de l’organisation. Il est ainsi explicitement centré sur le management des tutorés, la conception, l’organisation et la coordination de leur parcours d’apprentissage.
Modalités d’organisation pédagogique – évaluation :
Tout professionnel amené à remplir ou remplissant déjà une fonction d’encadrement dans le secteur sanitaire, social ou médico-social.
Amira Dehil, responsable de formation de la filière accompagnant éducatif et social (AES) du Centre de Formation de l’Essonne, tutrice qualifiée.
40 heures réparties en 6 jours par module.
Prochaines sessions : de février à septembre 2025
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 600 € pour 1 module, 1 100 € pour 2 modules et 1 600 € pour les 3 modules.
L’accompagnement des personnes commence par une rencontre, qui prend la forme d’un entretien suivi par d’autres dans tout le processus à l’œuvre. Ainsi l’entretien est-il le premier outil de l’accompagnement social : il soutient la relation d’aide, la relation éducative tissant les liens nécessaires à la confiance que doivent s’accorder le travailleur social et la personne accompagnée. L’entretien conditionne la qualité du travail qui va s’engager.
Mais l’écoute et l’accueil de l’autre ne vont pas de soi. Comment en interpréter les mots et les difficultés ? Comment laisser à l’autre un espace où il peut trouver sa place de sujet ? Ces questions, les travailleurs sociaux ont rarement l’occasion de se les poser dans une pratique quotidienne de plus en plus dense et complexe qui favorise peu la réflexion.
L’objet de la formation est de revisiter la pratique de l’entretien, de réinterroger ses atouts et ses limites pour que cet espace de rencontre soutienne un travail d’accompagnement fondé sur une démarche éthique.
Travailleurs sociaux, professionnels de l’éducation du secteur social, socio-éducatif et médico-social.
Dominique Naels, DEASS, formatrice au CFE. Domenica Hertz, DEASS.
7 heures réparties sur 1 jour.
Prochaines sessions : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 300 €
La définition du secret professionnel a été profondément remaniée à l’occasion de la réforme du code pénal. Certains y ont vu une véritable révolution posant les bases de la reconnaissance du « secret partagé », d’autres, un simple toilettage ne remettant pas en cause les principes généraux consacrés par une jurisprudence ancienne et abondante.
La question du secret, celle du devoir de parler, celle de l’obligation d’agir se posent aux travailleurs sociaux de plus en plus souvent mis en cause au plan pénal. Cependant le respect de la confidentialité s’inscrit au cœur du travail social. Il correspond au droit au respect de la vie privée et garantit la confiance indispensable entre la personne et le travailleur social. Il est encadré dans la pratique par des obligations de nature juridique, déontologique et éthique. Aussi la formation proposée visera-t-elle à interroger les textes, à questionner la jurisprudence, à interpeller les pratiques en lien avec l’éthique, en s’efforçant toujours de décliner les exigences du « bon sens ».
Travailleurs sociaux.
Domenica Hertz, DEASS, spécialisée dans le champ de la protection de l’enfance.
7 heures réparties sur 1 jour
Prochaines sessions : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 300 €
Alors que pendant des décennies le travail social s’est appuyé sur une tradition orale, les réformes de l’action sociale et médico-sociale, la prégnance du droit et de la réglementation qui en découle contraignent de plus en plus l’expression professionnelle, et imposent un mode de communication écrite censé rendre plus lisibles les pratiques sociales à l’œuvre.
Les écrits professionnels ne sont pas sans conséquence sur l’avenir des personnes accompagnées. Ils interrogent la pratique de chaque intervenant et le cadre éthique et déontologique de celle-ci.
Ainsi, l’écriture professionnelle engage la responsabilité des auteurs. Elle fait trace et exige donc une attention particulière dans les contenus livrés, dans les termes employés, et doit avant tout définir la finalité de l’écrit et sa place dans la relation d’accompagnement de l’usager.
Professionnels du secteur social, médico-social et sanitaire, concernés par les écrits professionnels au titre de l’accompagnement éducatif, thérapeutique ou pédagogique.
Dominique Naels, DEASS, formatrice au CFE.
14 heures réparties sur 2 jours : une première journée de réflexion théorique, une deuxième journée de pratique « accompagnée » de l’écrit.
Prochaines sessions : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif : 600 €
Lorsqu’il se confronte à sa tâche, le praticien exerce une action dont les effets produits sont incalculables, aucun savoir ne lui permet d’anticiper sur ses propres résultats. Autrement dit, l’acte a des effets et transporte avec lui sa part d’énigme et ses zones d’ombre. Si la responsabilité du praticien consiste à prendre en compte ici et maintenant le réel de l’expérience, à interroger ce qui s’y passe et la façon dont il y est impliqué parfois sans le savoir, il se doit également d’interroger les conditions dans lesquelles s’exerce son acte. De ce point de vue mener une réflexion sur l’acte du praticien, sur la part qui relève de sa subjectivité, de son savoir ou de son savoir-faire n’a aucun sens si elle ne s’accompagne pas d’une réflexion et d’une élucidation des conditions dans lesquelles il s’exerce, conditions à la fois éthiques, institutionnelles et politiques.
Travailleurs sociaux et professionnels de l’accompagnement et du soin.
DEES, psychologue clinicien, Romuald Avet est enseignant dans plusieurs centres de formation de la région parisienne.
Durée selon demande
Prochaines sessions : Nous contacter
Lieu : CFE ou en intra
Tarif: Nous contacter
Cette action doit permettre à chacun d’élaborer, à partir de ce qu’il est et de ce qu’il sait, des connaissances qui amélioreront la qualité de sa vie personnelle et professionnelle. L’expérience acquise des programmes de formation destinés à un public adulte en difficulté d’apprentissage montre qu’il convient d’inscrire ces enseignements dans la durée de manière à graduer les difficultés.
Les apprentissages réalisés et les savoirs assimilés doivent progressivement sensibiliser les stagiaires au phénomène de découverte de notions pré-acquises et non révélées qu’il convient d’enregistrer et de valoriser afin de bénéficier des effets de gratification narcissique, le plus souvent essentiels à l’accomplissement de l’effort.
Aussi ce dispositif se propose-t-il d'aborder les situations et les actes concrets de la vie quotidienne et professionnelle dont la conduite pose problème. Il entend évidemment s’appuyer, chaque fois que cela est possible, sur les centres d’intérêt, les demandes et les nécessités formulées par les participants.
Personnes en situation de handicap
Sylvie Cruzillac, DEES, formatrice depuis 15 ans, ancienne Directrice d’un IME.
3 jours par mois, sur une durée de 6 mois, soit 108h.
Prochaines sessions : septembre 2024 – février 2025
Lieu : CFE ou en intra
Tarif 3 000 €
Cette formation s’adresse aux personnes en situation de handicap mental, psychique ou physique. Elle doit permettre de réconcilier ces personnes avec la pratique scolaire en favorisant leur inclusion dans un centre de formation pour travailleurs sociaux.
Chaque séance est rythmée par différentes séquences qui mobilisent différents supports pédagogiques. La première séquence est dédiée à « la phrase du jour » : chaque participant exprime alors une idée, un ressenti, transcrit par le formateur sur le tableau de la salle de cours puis rédigé individuellement par chaque participant dans un cahier personnel. Ce travail sur l’écriture scripturale est ensuite complété par un travail sur l’image, qui mobilise généralement le tableau original d’un artiste peintre. Lors de cette deuxième séquence (le moment « tableau » ), chaque participant exprime sa perception de l’œuvre et partage à nouveau son ressenti. Succède ensuite le temps du « poème » : c’est à partir des mots issus de leur perception du tableau que les participants composent alors un poème collectif que chacun inscrit dans son cahier. Chaque personne s’approprie ensuite le tableau de la salle de cours en dessinant une image que les autres doivent deviner. Enfin, en dernière partie de séance, le formateur procède à la lecture d’un article de journal afin d’engager un débat sur les sujets d’actualité. Chaque séance se clôture enfin par le partage d’un morceau de musique et par une « pause-café » à laquelle les salariés du centre de formation sont également conviés.
Personnes en situation de handicap
Fréderic Gramazio, formateur au CFE.
Les mardis et jeudis de 14h00 à 17h00 sur 6 mois ou 1 an.
Prochaines sessions : de septembre 2024 à juin 2025.
Lieu : CFE
Tarif : 25 € par séance hebdomadaire de 3 heures
Centre de Formation
de l’Essonne
23 Rue des Ateliers
91350 Grigny
Tel : 01 69 02 75 10
cfe@cfe.social
Horaires :
Ouvert de 9h à 17h30
du lundi au vendredi