Les formations continues

Le CFE propose des sessions de formation qui couvrent un large spectre de problématiques du travail social et médico-social. 

Ces formations peuvent être dispensées dans les locaux du CFE ou en intra-muros.

Le calendrier et les modules de formation peuvent être adaptés aux besoins des professionnels sur demande. Les formateurs du CFE sont à la disposition des institutions pour une aide à la construction d’une formation spécifique en lien avec les évolutions tant législatives qu’environnementales.

La formation continue « Créer et instaurer une intermédiation éducative et sociale auprès de publics fragiles » a pour ambition, dans une logique d’aller-vers, de renouer le dialogue avec les publics concernés, de les réinscrire dans des dispositifs de droits communs, ou encore de les réconcilier avec les institutions.

Contexte :

Les codes du quartier et le recours au religieux sont devenus des références pour un grand nombre de jeunes, même pour ceux qui se tiennent à distance de ces réseaux. Des pères et des mères de famille se sentent humiliés et dévalorisés ; la culpabilité d’être pauvre empiète largement leur quotidien et met en jeu leur autorité. Ce sentiment de honte les inscrit parfois dans une posture de non recours. Leurs enfants intériorisent fréquemment ce sentiment et en viennent à chercher des voies légales ou illégales pour échapper au déclassement.

Les difficultés socio-économiques ont des répercussions gravissimes sur leur construction psychologique et sociale. L’intériorisation de la honte et de la culpabilité peut se traduire par exemple par la conviction d’une injustice organisée par les services de l'État ou des collectivités. Cette certitude est particulièrement ravageuse pendant l’adolescence. Les acteurs des «  bataillons de la prévention » sont des maillons essentiels pour poser un cadre aux adolescents happés par ces mécanismes.

Objectifs de la formation

  • Lever les peurs qui empêchent d’aller à la rencontre des publics fragiles ou considérés comme « dangereux »
  • Identifier les ressources permettant de construire des réponses notamment lors de situations d’urgence
  • Comprendre les processus de rupture, les parcours de désocialisation et leurs effets
  • Apporter des contradictions aux certitudes des adolescents et des jeunes majeurs à partir de leurs grilles d’analyse et des espaces dans lesquels ils évoluent.
  • Être en capacité de s’adresser à ceux qui refusent l’aide ou qui sont en situation de non recours
  • Investir les réseaux sociaux comme une perspective du nouveau « travail de rue »

Compétences visées

1) Identifier les éléments de ruptures éducatives et sociales, en tenant compte des processus de désinstitutionalisation, des nouvelles catégories sociologiques, des codes du quartier (mœurs de quartier, culture de rue, réputation ) afin de proposer de nouvelles stratégies d’accompagnement éducatif et social

2) Apprendre à mener une enquête terrain auprès des parties prenantes, en s’appuyant sur les outils des sciences sociales (grille d’observation, guide d’entretien, recueil de données institutionnelles, etc.)

3) Savoir créer une relation avec la personne en situation de non-demande ou de non-recours, en investissant les lieux de vie de ces publics

4) Reconnaitre, anticiper et gérer les conduites agressives, addictives ou suicidaires (en en identifiant les signaux et les procédures à suivre à partir de l’évaluation du degré d’urgence de la situation)

5) Construire des dispositifs de socialisation alternatifs, en organisant un « apprentissage de la vie en collectivité »

6) Analyser ses pratiques par des retours d’expériences

7) Mettre en place et exploiter des outils de veille pour se tenir informer des évolutions du droit, des recherches et des dispositifs socio éducatifs existants

Méthodes mobilisées

  • Cours magistral
  • Mise en situation
  • Étude de cas
  • Pratiques réflexives

Public visé

Professionnels de l’accompagnement éducatif, social, médico-social.

La formation est accessible aux personnes en situation de handicap

Pré-requis

3 ans d’expérience dans les métiers de l'éducation, du social ou du médico-social

Modalités d'évaluation

  • Mise en œuvre d’un questionnaire et d’une enquête de terrain
  • Réalisation d’un rapport de stage

Intervenants

-Roger Ferreri, psychiatre, ancien étudiant de la faculté de médecine la Pitié Salpêtrière et titulaire du diplôme d’études spéciales de psychiatrie.

-Amar Henni, docteur en anthropologie, directeur du CFE, ayant une formation d’éducateur spécialisé.

-Sylvain Lazarus, professeur émérite d’anthropologie à l’Université Paris 8.

-Brice Le Gall, sociologue, responsable de l’observatoire du travail et des inégalités.

Taux de réussite et de satisfaction

A la date du 31/12/2023

  • Taux de réussite : 100%
  • Taux de satisfaction : 100%

Durée, dates et disponibilité

Durée de la formation : 60 heures

Rythme : deux jours par semaine - Groupe de 15 personnes. 

Prochaines sessions : mars 2024 

Date limite d'inscription : 1er mars 2024.

Modalités d’inscription : CV et entretien

Lieu : CFE ou en intra.

Tarifs : 980 euros TTC

Contact : a.henni@cfe.social

L’autisme fait toujours énigme, il ne cesse d’interroger. Encore objet de nombre d’hypothèses, il nourrit les projections les plus diverses, déclenche passions et polémiques et pose de fait une immense question, d’une extrême complexité : « la transmission de l’humain ».
Les diverses institutions en charge d’accueillir des enfants présentant des troubles de type autistique sont confrontées de manière permanente au plus vif de cette question.
Pourquoi, sitôt dans la vie, dès leur ouverture aux autres, certains enfants construisent-ils un rempart contre le monde ?
La formation se propose de reprendre cette question des pathologies autistiques en s’appuyant sur la pratique de chacun dans ce qu’elle offre à la fois de répétitif et de surprenant.

Objectifs de la formation

  • Reprendre les différents modes d’expression de cette pathologie plus diversifiée que ne le laisserait croire une acception réductrice du mot autisme.
  • Préciser les références qui soutiennent les catégories repérées.
  • Interroger l’idée ou les idées fondatrices de ce que nous nommons « la normalité ».
  • Proposer des modes de rencontre et d’accompagnement s’appliquant à conjuguer singularité et communauté, ressemblance et différence, vie et sens, dans l’énoncé d'une pratique respectueuse d'une éthique de la personne.

 

Public visé

Priorité donnée aux professionnels accompagnant au quotidien des enfants, des adolescents et des adultes avec autisme.

 

Intervenant

Roger Ferreri, psychiatre, ancien étudiant de la faculté de médecine la Pitié Salpêtrière et titulaire du diplôme d’études spéciales de psychiatrie.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur deux jours.

Groupe de 10-12 personnes. 

Prochaines sessions : nous contacter 

Lieu : CFE ou en intra.

Tarif : 600 €

Dans un contexte où le regard porté sur le handicap s’est profondément modifié, une circulaire récente rappelle le droit à la ­vie affective, intime et sexuelle des publics accueillis au sein des établissements et services méd­ico-sociaux. Qu’en est-il aujourd’hui de la mise en œuvre de ce droit et de quoi parle-t-on ? 

La réflexion s’est réduite jusque dans les années 2000 à la question du respect de l’intimité de la personne accueillie (chambre où l’on entrait sans frapper, intimité exposée lors de la toilette, « corps objet » exposé au regard des soignants, etc.). S’il est un domaine où tabous et représentations obèrent le débat et la réflexion, c’est bien celui de l’accès à la sexualité des personnes handicapées. Le corps, appréhendé comme lieu d’inquiétude et de souffrance, reste rarement envisagé comme un lieu de plaisir. La sexualité des personnes handicapées est globalement niée. Tout juste est-il toléré une vie affective, des manifestations de tendresse, des câlins… L’émergence dans le débat public de nouvelles problématiques telles que l’assistance sexuelle ou l’accompagnement érotique sont cependant en train de transformer l’appréhension de ces problématiques sans que des réponses satisfaisantes aient pour autant été apportées.

Objectifs de la formation

  • Comprendre l’évolution du contexte juridique en matière de sexualité et d’accès aux droits. Saisir le rôle que ce contexte a joué pour faire avancer la cause de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap.
  • Expliciter les besoins, les questions, les demandes (implicites ou explicites) dont les professionnels sont dépositaires dans les établissements.
  • Penser une éthique de l’accompagnement, entre droit des personnes et devoir de protection des personnes qui présentent des difficultés cognitives altérant leur capacité à comprendre et à agir.
  • En conclusion de l’ensemble des réflexions, élaborer quelques propositions.

 

Public visé

Professionnels de l’accompagnement, professionnels du soin des établissements et services sanitaires et médico-sociaux.

 

Intervenant 

Dominique Naels, assistante sociale de formation, formatrice au CFE.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur deux jours.

Prochaines sessions : 21 et 22 septembre 2023  

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 600 €

Depuis 1975, année de la loi d'orientation en faveur des personnes handicapées, plusieurs évolutions législatives ont soutenu la question de l’inclusion des personnes en situation de handicap, dans toutes ses dimensions (scolaire, professionnelle, participation à la vie citoyenne).

Si l’inclusion scolaire avec notamment la mise en place des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) s’est développée, les professionnels du périscolaire et de la petite enfance sont peu ou pas formés à l’accompagnement de ces enfants à besoins particuliers. Les enjeux de l’inclusion nécessitent que tous les acteurs d’une collectivité soient à même d’accueillir la ou les différences, de les comprendre, et d’y apporter une réponse adaptée.  Cette formation vise à transmettre les connaissances fondamentales sur le handicap. Elle doit permettre de  le repérer, le comprendre et adapter son comportement professionnel.

Objectifs de la formation

  • Acquérir des notions sur la connaissance du handicap
  • Comprendre les modalités d’un accompagnement adapté et bien traitant.
  • Mise en situation réelle avec le formateur en accompagnement.

 

Public visé

ATSEM, animateurs de centres de loisirs périscolaires, personnels d’encadrement de restauration scolaire, accompagnants de soutien scolaire et/ou d’études, éducateurs sportifs, professionnels de la petite enfance (assistantes maternelles, éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires puéricultrices…)

 

Intervenant 

Dominique Naels, DEASS, Formatrice au CFE.

 

Durée, dates et disponibilité

18 heures réparties sur 3 jours dont une journée sur les lieux de pratique des participants quand cela est possible (le formateur est membre de l’équipe et accompagne in situ les professionnels)

Prochaines sessions :

organisation en fonction de la demande. Une session est prévue en septembre, une en octobre, une en novembre incluant un mercredi pour les interventions en CLSH.

Tarif : 900 €

Le dispositif de la protection de l’enfance a été réformé par quatre lois successives dont récemment la loi du 7 février 2022 dite « loi Taquet » qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance. Elle prévoit un certain nombre de mesures dont la légalisation de l’AEMO renforcée, le développement de la médiation familiale en assistance éducative, l’encadrement du placement hôtelier ou encore la refonte du droit applicable aux jeunes majeurs sont des axes importants.

Objectifs de la formation

  • Rappeler les grands principes régissant le droit de la protection de l’enfance
  • Maîtriser l’impact de la réforme du 7 février 2022 sur les mesures d'AED et d'AEMO.

 

Aperçu du programme de la formation 

- Les évolutions de l’enfance en danger.

- Les derniers développements au sujet des informations préoccupantes (IP).

- La place nouvelle de l’avocat et de l’administrateur ad hoc dans la procédure d'assistance éducative.

- La réforme de l’action éducative en milieu ouvert.

- L’interdiction du placement hôtelier.

- Les nouvelles formes d’accompagnement : la personne de confiance, le parrain et le mentor.

- Les aides jeunes majeurs : vers le droit au contrat jeunes majeurs.

 

Public visé

Tout public

 

Intervenant

Christophe Daadouch, docteur en droit, formateur dans les institutions sociales et médico-sociales. Agnès Cizeau, DEES, ancienne directrice départementale de la protection de l’enfance.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur deux jours 

Prochaines sessions : nous contacter 

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 600 €

Aujourd’hui, internet et les réseaux sociaux font partie intégrante de l’existence des individus dans laquelle sphère privée et sphère professionnelle ne sont plus cloisonnées. Ils se mêlent à nos métiers, à la scolarité des jeunes, et participent directement à la construction de l’individu en façonnant ses opinions, ses représentations, ses pratiques. Les enfants et les jeunes adultes en particulier peuvent ainsi développer des formes de cyberdépendance, être exposés durablement aux « fake-news », faire l’objet de cyberharcèlement ou encore être enrôlés dans des groupes de type sectaire.

La formation proposée par le CFE vise à identifier et prévenir les risques psychosociaux liés aux usages intensifs d’internet et des réseaux sociaux. Elle permettra de poser les bonnes questions, d’adopter les bons réflexes et de proposer des solutions adaptées aux problématiques du public et des familles  accompagnées.

Objectifs de la formation

  • Prendre conscience des risques liés à l’utilisation d’internet pour soi et pour les autres.
  • Prévenir les risques et/ou dérives d'internet et des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Snapchat...) en identifiant les conduites à risques et en évaluant leurs conséquences.
  • Détecter les microsignaux de cyberdépendances, cyberaddiction, et cyberharcèlements.
  • Accompagner les enfants, les jeunes adultes et leurs familles vers des usages raisonnés et contrôlés d’internet et des réseaux sociaux.
  • Fournir des outils aux professionnels pour faire de la prévention.

 

Public visé

Professionnels de la prévention spécialisée, assistants de services sociaux en milieu scolaire, mission locale, travailleurs sociaux en centre d’hébergement, en maison d’enfants à caractère social, dans des foyers de l’enfance, etc.

 

Intervenant

Milissa Dehil, chargée de communication digitale, spécialisée sur les métiers du numérique.  

 

Durée, dates et disponibilité

7 heures réparties sur 1 jour

Prochaine session : nous contacter 

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 300 €

Qui aurait pu se douter de l’ampleur des bouleversements provoqués par le développement d’internet en à peine trois décennies ? Nos façons de communiquer, d’échanger, de produire, de transmettre les informations, etc. sont en effet directement impactées par les transformations numériques. Dans le champ du travail social, en particulier, la généralisation de certains outils et la dématérialisation croissante des services publics redéfinissent en profondeur la relation à la personne accompagnée. Elles posent aussi la question de « l’illectronisme » d’une partie de la population et celle non moins impérative de l’accès aux droits pour l’ensemble des usagers.

Cette formation interroge les usages et les processus d’appropriation des technologies numériques. Elle s’accompagne d’une réflexion éthique et déontologique sur les effets de leur utilisation dans le champ du travail social et propose plusieurs pistes pour se familiariser avec les différents projets de médiation numérique.

Objectifs de la formation

  • Identifier les problématiques sociales en lien avec le numérique.
  • Favoriser l’acquisition d’une « culture numérique » chez les différents types d’usagers.
  • Repérer les espaces d’accompagnement numérique du territoire pour orienter au mieux.
  • Découvrir la médiation numérique comme outil permettant une ouverture sur le monde.
  • Se familiariser avec des projets de médiation numérique pour permettre un égal accès des personnes aux services publics.

 

Public visé

Travailleurs sociaux, agents de la fonction publique.

 

Intervenant

Baptiste Chaboteau, formateur, DEES, DEFM, analyseur de pratiques professionnelles.

 

Durée, dates et disponibilité

7 heures réparties en 1 jour  

Prochaines sessions :

  • jeudi 28 septembre 2023
  • jeudi 5 octobre 2023

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 300 €

Un nombre croissant d’enfants, d’adolescents et de jeunes majeurs ne perçoivent plus les acteurs des communautés éducatives et sociales comme des références légitimes capables de leur offrir des repères sur le plan moral et symbolique. Les rapports intergénérationnels sont devenus plus conflictuels. Alors que les anciennes générations et les travailleurs sociaux parvenaient à valoriser certaines conduites, à incarner certains modèles de réussite ou encore à inventer des formes originales de médiations, tout indique une transformation sinon un effritement des anciens modes d’encadrement des jeunes issus des fractions précaires des classes populaires.

Cette formation propose de nouvelles grilles d’analyses pour appréhender les phénomènes dits de  radicalisation. Appuyée sur des références théoriques et des études de cas pratiques, elle interroge à la fois les discours, les perceptions, les préjugés sur la « criminalité », tout en offrant des pistes concrètes pour « aller vers » les publics en difficultés.  Elle permet ainsi de réinvestir la dimension relationnelle à la base de tout accompagnement social et éducatif.

Objectifs de la formation

  • Interroger la construction sociale et politique des discours sur la radicalisation à partir des travaux de Gilles Keppel, David Thomson, Alain Bertho, Fabien Truong, David Piaud, Sylvain Lazarus, Amar Henni…
  • Identifier les situations de ruptures institutionnelles et sociales depuis le premier choc pétrolier.
  • Mettre en perspective les pratiques professionnelles confrontées à la pauvreté et aux ruptures sociales et éducatives.
  • Identifier les apports méthodologiques destinés à construire une pratique d’intervention du « aller vers ».
  • Renforcer les compétences des professionnels en matière de diagnostic, de ressources locales, de coopération entre acteurs.
  • Penser la radicalisation avec des catégories autres que la religion.

 

Public visé

Formation ouverte à tout public

 

Intervenant

Amar Henni, éducateur spécialisé, anthropologue, chargé de mission lutte contre la pauvreté.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur 2 jours  

Prochaines sessions : Nous contacter

Lieu : CFE ou intra

Tarif : 600 €

La banalisation précoce des pratiques déviantes et délinquantes à travers, par exemple, la multiplication des rixes et des émeutes urbaines, mais aussi l’attrait pour le « business » illégal ou  certaines formes de radicalisation religieuse sont des indices parmi d’autres d’un monde populaire aujourd’hui en crise. Cette crise se comprend notamment au regard de l’emprise croissante de la « culture de rue » et plus particulièrement des « codes du quartier » qui façonnent aujourd’hui l’horizon de nombreux jeunes évoluant sur ces territoires.

Cette formation vise à fournir des outils théoriques et pratiques pour tenter d’endiguer les violences urbaines, les rixes. En s’appuyant sur une description fine des codes du quartier et des catégories de pensées mobilisées par les jeunesses populaires, elle défend aussi une démarche « d’aller vers » qui recherche et provoque la rencontre avec les publics éloignés ou en rupture.

Objectifs de la formation

  • Objectiver et comprendre les représentations et les pratiques des jeunes.
  • Examiner les socialisations ainsi que processus de ruptures éducatives et de désaffiliation.
  • S’approprier l’histoire et les enjeux du code du quartier (mots, réputation, l’honneur, l’émeute, désobéissance éthique...).
  • Savoir repérer, mobiliser et accompagner de manière personnalisée.
  • Élaborer des interlocutions éducatives et sociales.
  • Identifier les différents acteurs sur les territoires et travailler en interconnexion et en réseau.
  • Travailler à une lecture plurifonctionnelle (croiser les regards et pratiques professionnelles).

 

Public visé

Formation ouverte à tout public.

 

Intervenant

Amar Henni, éducateur spécialisé, anthropologue, chargé de mission lutte contre la pauvreté. Sylvain Lazarus, professeur émérite d’anthropologie à l’Université Paris 8.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur 2 jours 

Prochaine session : nous contacter

Lieu : CFE ou en intra.

Tarif : 600 €

Cette formation propose des outils théoriques et pratiques pour comprendre et prévenir ce que l’on nomme aujourd’hui le « décrochage scolaire ». Après avoir brossé les grandes transformations qui ont affecté le système scolaire au cours des 50 dernières années, cet enseignement revient sur les principales théories qui permettent d’expliquer les chances inégales de réussite scolaire selon son groupe social d’origine. Cette formation, qui fait une place particulière aux travaux contemporains consacrés aux scolarités improbables, mobilise les acquis de la sociologie de la famille et de la culture pour expliquer les transformations qui affectent les classes populaires aujourd’hui dans leur rapport à l’école. En guise de dernière partie, les formateurs se proposent de mettre en relation ces résultats avec les travaux contemporains sur la délinquance juvénile pour distinguer les différentes trajectoires des décrocheurs scolaires. Sans céder au fatalisme ni à la démagogie, la réflexion collective que cette formation entend susciter souhaite déboucher sur des pistes concrètes pour tenter d’endiguer ces phénomènes. 

Objectifs de la formation

  • Maîtriser les notions d’inégalités scolaires et sociales.
  • Objectiver la hiérarchisation et la segmentation (sociale, scolaire, ethnique) des différents niveaux d’enseignement.
  • Comprendre le rapport à l’école des jeunesses populaires.
  • Examiner les socialisations ainsi que les processus de relégation scolaire.
  • S’approprier l’histoire du système éducatif en France.

 

Public visé

Éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, assistants sociaux, éducateurs de jeunes enfants.

 

Intervenant

Thibault Cizeau, sociologue et coordinateur pédagogique au CFE.

Brice Le Gall, sociologue, responsable de l’observatoire du travail et des inégalités.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur 2 jours

Prochaines sessions : Avril 2023

Lieu : CFE ou en intra.

Tarif : 600 €

La réglementation concernant les étrangers connaît depuis des décennies des réformes importantes tous les trois ou quatre ans, tantôt sur le droit au séjour, tantôt sur l’asile, tantôt sur l’accès au travail… La tâche des personnes qui, dans l’exercice de leur activité professionnelle, sont amenées à informer de leurs droits les étrangers en France est de ce fait bien difficile. Les travailleurs sociaux, les agents administratifs non spécialisés sur ces questions, renoncent ainsi à guider les personnes et préfèrent les adresser à des permanences associatives, souvent saturées, ou à des avocat·es, dont les services ne sont pas gratuits etc.

Le travail de conseil ou d’assistance des étrangers dans leurs démarches nécessite une formation solide de juriste, ou une pratique intensive, avec des remises à niveau fréquentes. En revanche, il est possible à celles et ceux qui souhaitent informer au mieux les personnes des possibilités qui s’offrent à elles, les empêcher de commettre des erreurs et les orienter de façon pertinente, d’acquérir en quelques sessions de formation les connaissances de base et les réflexes appropriés. Comprendre les motifs d’exil, variables dans le temps et selon les régions du monde, et connaître les représentations des personnes étrangères sur leur pays d’arrivée, sont également des atouts majeurs pour un accompagnement de qualité.

Objectifs de la formation

  • Avoir une meilleure appréhension des phénomènes migratoires, des politiques migratoires des pays industrialisés et des effets de ces politiques sur les migrant·es.
  • Se repérer dans l’ensemble de la réglementation nationale en vigueur.
  • Acquérir les réflexes de base pour conseiller et accompagner les personnes étrangères dans leurs démarches auprès des préfectures et des administrations en général.
  • Identifier quelques modalités de recours gracieux et contentieux.
  • Savoir orienter au mieux les personnes.

 

Public visé

Agent·es des institutions publiques, des collectivités locales, professionnel·les du travail social, du secteur sanitaire et social, salarié·es des structures associatives et syndicales.

 

Intervenant

Violaine Carrère est anthropologue et juriste. Membre du Groupe d’information et de soutien des immigré·es depuis 1993, elle intervient régulièrement dans des formations initiales de travailleurs sociaux et des formations professionnelles pour divers publics.

Aperçu du programme en tronc commun :

- Les migrations aujourd’hui : quelques rappels historiques, quelques éléments statistiques.

- Les motifs d’exil, les parcours – évolutions sociologiques et psychosociologiques.

- Caractéristiques et grandes étapes des politiques migratoires en France.

- Les principales sources du droit concernant les personnes étrangères (conventions internationales, droit européen…).

- Les sujets de débat sur l’immigration en France : réflexion sur les notions d’intégration, de capacité d’accueil, etc.

Les sessions thématiques :
  1. Généralités sur le droit au séjour

- Les différents titres de séjour, leur durée, les différents motifs de délivrance.

- Conditions et démarches pour l’obtention de ces titres de séjour.

  1. Le droit d’asile

- Quelles démarches pour  bénéficier de l’un des régimes de protection internationale ?

- Quels obstacles à cette demande, et quels moyens pour les contourner ou les résoudre ?

- Les droits du demandeur d’asile pendant l’instruction de sa demande.

  1. L’accès au travail salarié

- Européens, ressortissants d’États tiers résidant en Europe, résidant en France ou hors de France : quels droits à travailler en France ?

- Les autorisations de travail : critères, démarches à entreprendre, recours en cas de refus.

  1. Les possibilités de régularisation des personnes sans papiers

- intro : les droits des étrangers en situation irrégulière.

- Généralités sur l’admission exceptionnelle au séjour.

- Les divers motifs permettant de bénéficier de ce dispositif.

- Procédure : constitution du dossier, dépôt de ce dossier.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures de tronc commun, puis des sessions de 7 heures pour chacun des sujets choisis.

À noter que la participation à la session tronc commun est un préalable nécessaire pour l’inscription à l’une ou plusieurs des sessions thématiques.

Prochaine session : Nous contacter

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 600 € pour le tronc commun

300 € pour la session thématique au choix

900 € pour les 3 jours de formation 

La médiation familiale émerge en France dans les années 80 dans un contexte sociétal marqué par une progression des divorces, des séparations et l'arrivée de nouveaux modèles familiaux. Elle s’institutionnalise progressivement à travers le droit, notamment par l’instauration de cadres juridiques relatifs à l'autorité parentale, au divorce, ou encore, plus récemment, dans le dispositif de protection de l'enfance prévu par la loi du 07 février 2022.

Cette reconnaissance de la fonction de médiation familiale interroge de fait nos conceptions de la famille et nos représentations des relations dans le cadre intrafamilial. Aujourd’hui, face à des formes de conflictualité parentale qui nuisent, par exemple, au travail éducatif, la médiation familiale apporte des réponses, s'appuie sur des principes et dispose d'outils pour soutenir le rétablissement de la communication, apaiser la conflictualité et favoriser la sortie du conflit.

Cette formation propose une sensibilisation à ces questions afin de mieux appréhender l'orientation et l’accompagnement des parents vers ce type de médiation.

Aperçu du programme de la formation

  • Histoire de la médiation familiale 
  • Les différentes médiations 
  • Les principes de la médiation familiale 
  • Le cadre et les outils de la médiation 
  • La posture du médiateur familial
  • Les contre-indications 
  • Les écrits en médiation familiale

 

Public visé

Professionnels œuvrant au contact des familles : travailleurs sociaux, enseignants, soignants

 

Intervenant

Yacout Hamidi El Groua, médiatrice familiale, titulaire du TISF et du DEASS, enquêtrice sociale assermentée à la Cour d’Appel de Paris.

 

Durée, dates et disponibilité

7 heures réparties sur 1 jour 

Prochaine session : Septembre 2023 

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 300 €

La diversité et la complexité des missions remplies par les structures du secteur sanitaire, social et médico-social imposent aujourd’hui un accompagnement et un suivi de haute qualité des stagiaires. Longtemps négligée, la formation des tuteurs est devenue un levier essentiel pour réussir cet accompagnement, favoriser la transmission d’une culture professionnelle et pérenniser les compétences stratégiques au sein des organisations. La fonction tutorale ne s’improvise plus. Outre qu’elle impose de veiller à la qualité du service rendu à des usagers souvent vulnérables, elle implique tour à tour de savoir aider, accompagner, conseiller, éclairer, guider, coordonner tout en favorisant chez l’apprenant une prise de responsabilité progressive et adaptée à ses capacités. 

Notre formation au tutorat a pour vocation de répondre à ces enjeux en situant le ou la référent·e dans une position de coordination et d’orchestration. Tout en favorisant la transmission de compétences professionnelles aux stagiaires, elle souhaite aussi permettre à chacun d’engager une réflexion approfondie sur sa position, son rôle, ses missions, ses obligations.

Cette formation s’articule autour de 3 modules, dissociables, de 40 h. Les modules 1 et 2 sont consacrés respectivement aux fondamentaux et aux approfondissements nécessaires à la formation du tuteur de proximité. Un troisième module concerne plus spécifiquement les compétences managériales des tuteurs référents. Il s’adresse en priorité aux titulaires d’un diplôme d’encadrement de type CAFERUIS. Chaque module est organisé autour des trois fonctions du tuteur : l’organisation du parcours, la co-construction des savoirs, la supervision du parcours de formation. 

Cette formation est labellisée UNIFAF depuis le 14 janvier 2008 sous le numéro TR16-06

Objectifs de la formation

  • Réussir l’accueil et l’intégration de la personne tutorée dans le respect des principes éthiques des secteurs sanitaire, social et médico-social.
  • Sinformer et sapproprier les objectifs et exigences des formations suivies par les apprenants.
  • Connaître les processus d’apprentissage et favoriser la construction des compé
  • Organiser et réaliser un accompagnement constructif et bienveillant des stagiaires.
  • Repérer les activités à confier en lien avec les compétences du métier et les domaines de compétences du diplôme visé par l’apprenant.
  • Utiliser les richesses des situations et des partenaires pour aider la personne tutorée à prendre de la distance, réfléchir et mettre en cohérence les différentes expérimentations et savoirs.
  • Superviser et évaluer le parcours de formation, s’approprier la fonction évaluative.
  • Favoriser la réflexion et la mise en œuvre de la fonction tutorale au sein des structures et établissements.

Contenu du module 1 (40 heures en  6 jours) :

Ce module 1 s’adresse à tous les professionnels chargés de l'accompagnement des salariés en formation, obligatoire dans le cadre du contrat de professionnalisation. Il pose les fondamentaux de la fonction tutorale.

  • Les fonctions, le rôle et les missions du tuteur / de la tutrice dans une structure.
  • La notion d’alternance et l’articulation avec les dispositifs de formation.
  • La transmission des savoirs, notion de pédagogie, « savoir transmettre », contribuer aux apprentissages.
  • L’organisation de l’accompagnement du tutoré de la phase d’accueil à son départ de la structure.
  • La communication tuteur·trice – personne tutoré
  • Les relations avec l’organisme de formation, la coconstruction du parcours.
  • Les écrits professionnels.
  • L’évaluation.

Contenu du module 2 (40 heures en 6 jours) :

Ce module 2 est optionnel. Il vise à renforcer la posture professionnelle du tuteur, à approfondir la réflexion sur la relation pédagogique et les outils d’évaluation des stagiaires, ainsi qu’à formaliser l’approche par compétence au regard des référentiels de formation.

  • Construction du processus de formation en site qualifiant.
  • Élaboration d’un projet d’accueil.
  • Maîtrise d’un référentiel de compétence.
  • Conception d’un parcours formateur en site qualifiant.
  • Construction d’un référentiel d’évaluation – critères, indicateurs — indices.
  • Site qualifiant et alternance intégrative,
  • Évaluation des compétences des bénéficiaires.

Contenu du module 3 (référent de site qualifiant) (40 heures en 6 jours)

Ce module 3 est optionnel. Il vise à approfondir la réflexion sur la fonction de site qualifiant de l’établissement et les enjeux de la coordination du tutorat au sein de l’organisation. Il est ainsi explicitement centré sur le management des tutorés, la conception, l’organisation et la coordination de leur parcours d’apprentissage.

  • Comprendre et mettre en œuvre une logique de site qualifiant en impliquant et en dynamisant les personnels à l’interne.
  • Coordonner l’intervention des différentes personnes impliquées dans le parcours de l’apprenant.
  • Articuler les exigences du site et celles des organismes de formations.

Modalités d’organisation pédagogique – évaluation :

  • Pédagogie active.
  • Alternance d’apports théoriques et d’exercices pratiques.
  • Grille d’évaluation.
  • Attestation de fin de formation.
  • Présentiel-distanciel.

 

Public visé 

Tout professionnel amené à remplir ou remplissant déjà une fonction d’encadrement dans le secteur sanitaire, social ou médico-social.

 

Intervenant

Amira Dehil, responsable de formation de la filière accompagnant éducatif et social (AES) du Centre de Formation de l’Essonne, tutrice qualifiée.

 

Durée, dates et disponibilité

40 heures réparties en 6 jours par module.

Prochaines sessions : de février à septembre 2023  

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 600 € pour 1 module, 1 100 € pour 2 modules et 1 600 € pour les 3 modules.

L’accompagnement des personnes commence par une rencontre, qui prend la forme d’un entretien suivi par d’autres dans tout le processus à l’œuvre. Ainsi l’entretien est-il le premier outil de l’accompagnement social : il soutient la relation d’aide, la relation éducative tissant les liens nécessaires à la confiance que doivent s’accorder le travailleur social et la personne accompagnée. L’entretien conditionne la qualité du travail qui va s’engager.

Mais l’écoute et l’accueil de l’autre ne vont pas de soi. Comment en interpréter les mots et les difficultés ? Comment laisser à l’autre un espace où il peut trouver sa place de sujet ? Ces questions, les travailleurs sociaux ont rarement l’occasion de se les poser dans une pratique quotidienne de plus en plus dense et complexe qui favorise peu la réflexion.

L’objet de la formation est de revisiter la pratique de l’entretien, de réinterroger ses atouts et ses limites pour que cet espace de rencontre soutienne un travail d’accompagnement fondé sur une démarche éthique.

Objectifs de la formation

  • Définir le cadre de l’entretien et les contraintes et enjeux liés au contexte.
  • Réfléchir sur les enjeux de l’entretien dans la relation d’accompagnement.
  • Maîtriser les notions de non-jugement, d’écoute active, d’empathie, de congruence et de reformulation.
  • Appréhender les questions de transfert et de contre-transfert, interroger nos représentations pour repérer et travailler sur nos propres mouvements réactifs et émotionnels face aux situations des usagers.
  • Étudier des situations.

 

Public visé

Travailleurs sociaux, professionnels de l’éducation du secteur social, socio-éducatif et médico-social.

 

Intervenant

Dominique Naels, DEASS, formatrice au CFE. Domenica Hertz, DEASS.

 

Durée, dates et disponibilité

7 heures réparties sur 1 jour. 

Prochaines sessions : le 24 mai 2023 et le 19 octobre 2023 

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 300 €

La définition du secret professionnel a été profondément remaniée à l’occasion de la réforme du code pénal. Certains y ont vu une véritable révolution posant les bases de la reconnaissance du « secret partagé », d’autres, un simple toilettage ne remettant pas en cause les principes généraux consacrés par une jurisprudence ancienne et abondante.

La question du secret, celle du devoir de parler, celle de l’obligation d’agir se posent aux travailleurs sociaux de plus en plus souvent mis en cause au plan pénal. Cependant le respect de la confidentialité s’inscrit au cœur du travail social. Il correspond au droit au respect de la vie privée et garantit la confiance indispensable entre la personne et le travailleur social. Il est encadré dans la pratique par des obligations de nature juridique, déontologique et éthique. Aussi la formation proposée visera-t-elle à interroger les textes, à questionner la jurisprudence, à interpeller les pratiques en lien avec l’éthique, en s’efforçant toujours de décliner les exigences du « bon sens ».

Objectifs de la formation

  • Connaître les textes juridiques relatifs au secret professionnel.
  • Interroger la jurisprudence.
  • Questionner l’éthique.
  • Apprendre à arbitrer à partir de cas concrets.

 

Public visé

Travailleurs sociaux.

 

Intervenant

Domenica Hertz, DEASS, spécialisée dans le champ de la protection de l’enfance.

 

Durée, dates et disponibilité

7 heures réparties sur 1 jour 

Prochaines sessions :

  • jeudi 20 avril

  • mardi 23 mai

  • jeudi 25 mai

  • mardi 6 juin

  • mardi 13 juin

  • jeudi 15 juin

  • mardi 20 juin

  • mercredi 5 juillet

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 300 €

Alors que pendant des décennies le travail social s’est appuyé sur une tradition orale, les réformes de l’action sociale et médico-sociale, la prégnance du droit et de la réglementation qui en découle contraignent de plus en plus l’expression professionnelle, et imposent un mode de communication écrite censé rendre plus lisibles les pratiques sociales à l’œuvre.

Les écrits professionnels ne sont pas sans conséquence sur l’avenir des personnes accompagnées. Ils interrogent la pratique de chaque intervenant et le cadre éthique et déontologique de celle-ci.

Ainsi, l’écriture professionnelle engage la responsabilité des auteurs. Elle fait trace et exige donc une attention particulière dans les contenus livrés, dans les termes employés, et doit avant tout définir la finalité de l’écrit et sa place dans la relation d’accompagnement de l’usager.

Objectifs de la formation

  • Identifier les différents écrits et les situer dans le cadre législatif en vigueur. Appréhender la notion de responsabilité juridique dans la production d’un écrit professionnel.
  • Penser l’écrit dans sa dimension éthique et déontologique : à quoi sert-il ? À qui sert-il ? Quelle participation des personnes concernées à son élaboration ?
  • Réfléchir au contenu des différents écrits professionnels : la pertinence des informations et/ou de l’analyse livrée, en lien avec la question du secret professionnel et de la confidentialité.
  • Réaliser la production de différents écrits pour les soumettre aux éléments de réflexion abordés. Pour chaque type d’écrit : quel langage, quelle structuration en fonction de la finalité et du ou des destinataires de l’écrit.

 

Public visé

Professionnels du secteur social, médico-social et sanitaire, concernés par les écrits professionnels au titre de l’accompagnement éducatif, thérapeutique ou pédagogique.

 

Intervenant

Dominique Naels, DEASS, formatrice au CFE.

 

Durée, dates et disponibilité

14 heures réparties sur 2 jours : une première journée de réflexion théorique, une deuxième journée de pratique « accompagnée » de l’écrit. 

Prochaines sessions:

  • 15 et 16 juin 2023
  • 21 et 22 septembre 2023 

Lieu : CFE ou en intra

Tarif : 600 €

Lorsqu’il se confronte à sa tâche, le praticien exerce une action dont les effets produits sont incalculables, aucun savoir ne lui permet d’anticiper sur ses propres résultats. Autrement dit, l’acte a des effets et transporte avec lui sa part d’énigme et ses zones d’ombre. Si la responsabilité du praticien consiste à prendre en compte ici et maintenant le réel de l’expérience, à interroger ce qui s’y passe et la façon dont il y est impliqué parfois sans le savoir, il se doit également d’interroger les conditions dans lesquelles s’exerce son acte. De ce point de vue mener une réflexion sur l’acte du praticien, sur la part qui relève de sa subjectivité, de son savoir ou de son savoir-faire n’a aucun sens si elle ne s’accompagne pas d’une réflexion et d’une élucidation des conditions dans lesquelles il s’exerce, conditions à la fois éthiques, institutionnelles et politiques.

Objectifs de la formation

  • Evoluer dans ses pratiques qu’elles soient individuelles et/ou collectives.
  • Mettre en perspective les pratiques et principes qui soutiennent nos métiers.
  • S’engager et à accepter d’être confronté à soi et aux autres.
  • Accepter le doute et les incertitudes

 

Public visé

Travailleurs sociaux et professionnels de l’accompagnement et du soin.

 

Intervenant

DEES, psychologue clinicien, Romuald Avet est enseignant dans plusieurs centres de formation de la région parisienne.

 

Durée, dates et disponibilité

Durée selon demande

Prochaines sessions : Nous contacter

Lieu : CFE ou en intra

Tarif: Nous contacter

Cette action doit permettre à chacun d’élaborer, à partir de ce qu’il est et de ce qu’il sait, des connaissances qui amélioreront la qualité de sa vie personnelle et professionnelle. L’expérience acquise des programmes de formation destinés à un public adulte en difficulté d’apprentissage montre qu’il convient d’inscrire ces enseignements dans la durée de manière à graduer les difficultés.

Les apprentissages réalisés et les savoirs assimilés doivent progressivement sensibiliser les stagiaires au phénomène de découverte de notions pré-acquises et non révélées qu’il convient d’enregistrer et de valoriser afin de bénéficier des effets de gratification narcissique, le plus souvent essentiels à l’accomplissement de l’effort.

Aussi ce dispositif se propose-t-il d'aborder les situations et les actes concrets de la vie quotidienne et professionnelle dont la conduite pose problème. Il entend évidemment s’appuyer, chaque fois que cela est possible, sur les centres d’intérêt, les demandes et les  nécessités formulées par les participants.

Objectifs de la formation

  • Déchiffrement et compréhension de courriers administratifs, professionnels ou de correspondances personnelles.
  • Travail sur les documents administratifs et appropriation du vocabulaire spécifique.
  • Obtention du renseignement adéquat.
  • Exercices individualisés et en groupe, centrés sur l’intérêt de chaque participant.
  • Importance de la représentation dans la communication.
  • Familiarisation aux médias : internet, smartphone et applications
  • Appropriation d’un message : livrer une impression, émettre une opinion, justifier une position.
  • Découverte de l’actualité : consultation de la presse écrite.

 

Public visé

Personnes en situation de handicap

 

Intervenant 

Sylvie Cruzillac, DEES, formatrice depuis 15 ans, ancienne Directrice d’un IME.

 

Durée, dates et disponibilité

3 jours par mois, sur une durée de 6 mois, soit 108h. 

Prochaines sessions : septembre 2023 – février 2024 

Lieu : CFE ou en intra

Tarif 3 000 €

Cette formation s’adresse aux personnes en situation de handicap mental, psychique ou physique. Elle doit permettre de réconcilier ces personnes avec la pratique scolaire en favorisant leur inclusion dans un centre de formation pour travailleurs sociaux.

Chaque séance est rythmée par différentes séquences qui mobilisent différents supports pédagogiques. La première séquence est dédiée à « la phrase du jour » : chaque participant exprime alors une idée, un ressenti, transcrit par le formateur sur le tableau de la salle de cours puis rédigé individuellement par chaque participant dans un cahier personnel. Ce travail sur l’écriture scripturale est ensuite complété par un travail sur l’image, qui mobilise généralement le tableau original d’un artiste peintre. Lors de cette deuxième séquence (le moment « tableau »  ), chaque participant exprime sa perception de l’œuvre et partage à nouveau son ressenti.  Succède ensuite le temps du « poème » : c’est à partir des mots issus de leur perception du tableau que les participants composent alors un poème collectif que chacun inscrit dans son cahier. Chaque personne s’approprie ensuite le tableau de la salle de cours en dessinant une image que les autres doivent deviner. Enfin, en dernière partie de séance, le formateur procède à la lecture d’un article de journal afin d’engager un débat sur les sujets d’actualité. Chaque séance se clôture enfin par le partage d’un morceau de musique et par une « pause-café » à laquelle les salariés du centre de formation sont également conviés.

Objectifs de la formation

  • Développer l’expression et les connaissances des participants.
  • Mobiliser les ressources de chacun.
  • Écrire, dessiner, « laisser une trace ».
  • Participer à un groupe dans le milieu ordinaire.

 

Public visé

Personnes en situation de handicap

 

Intervenant

Fréderic Gramazio, formateur au CFE.

 

Durée, dates et disponibilité

Les mardis et jeudis de 14h00 à 17h00 sur 6 mois ou 1 an. 

Prochaines sessions : de septembre 2023 à juin 2024.

Lieu : CFE

Tarif : 25 € par séance hebdomadaire de 3 heures